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« 1-888-OISEAUX »

La série la plus importante produite à ce jour  par les Productions du Grand Fleuve est sans aucun doute «1-888-OISEAUX». C’est un projet qui a  mis du temps à naître et auquel j’ai consacré plusieurs années avant que nous puissions produire l’épisode no. 1. Entre 1995 et 2000, j’ai essuyé plusieurs refus des diffuseurs pour ce projet, mais j’étais persuadé que le temps jouait en ma faveur car la popularité de l’ornithologie de cessait de croître. En fait, j’étais tellement convaincu que ça fonctionnerait que j’avais réservé la ligne téléphonique 1-888-647-3289 (1-888-OISEAUX) bien avant que le projet soit accepté. Je payais le compte à tous les mois en me disant «Oui, ca va fonctionner». Financièrement, cette période a été plus difficile car je courais les oiseaux avec ma caméra pour me constituer une banque d’images d’oiseaux. En même temps, elle générait beaucoup d’espoir. 

Le fait d’avoir produit une émission-pilote sur le conseil de mon ami Denis Castonguay nous a bien servi. En février 2000, Radio-Canada a donné son aval au projet et j’ai commencé à former une équipe…. Une belle équipe de gens dédiés au projet et avec qui il était plaisant de travailler.  Le 1er juin 2000 juin, nous partions en tournage. Certains se rappelleront que c’est Marie-Josée Lavoie qui fut la première animatrice de l’émission.


La série a été en ondes pendant 8 saisons à Radio-Canada et au Réseau de l’information. Nous avons produit 86 épisodes qui sont offerts en coffrets DVD. Les figures de proue de cette télésérie furent sans aucun doute André Cyr et Geneviève Bouffard. Je veux aussi saluer mon ami Carol Voyer, monteur, avec qui j’ai travaillé pendant ces huit années.

Jean-Philippe Gagnon a animé une chronique sur les habitats d'oiseaux pendant 5 saisons.


Jean-Sébastien Guénette et Geneviève Bouffard dans la dernière scène du dernier épisode de la série.

« CAPSULES SUR LES OISEAUX DE MANGEOIRE »

En 1995, j’avais soumis un projet de chroniques sur les oiseaux de mangeoire au Réseau Météomédia. À cette époque, j’avais fait la rencontre d’André Cyr et on s’était lancé tous les deux dans cette aventure, lui en avant de la caméra et moi derrière. Je revois encore notre première chronique. C’est au parc Blanchard à Sherbrooke. On avait le feu sacré, heureusement! On a bien dû bien faire 2 ans avec cette formule à MétéoMédia. C’était très populaire et il y avait même des téléspectateurs qui téléphonaient à la station pour connaître les heures de diffusion. 16 ans déjà! C’est cette expérience qui m’a ouvert les yeux sur la popularité de l’ornithologie au Québec.


« VAL-D’OR / PERCÉ »

Quand je pense à «Val-d’Or / Percé», je revois immédiatement les longues heures de route dans la camionnette avec Marie-Josée, Nicolas, Émile et Gaston. C’était l’hiver 1994. Nous avions quitté Rimouski après les Fêtes au début janvier pour nous rendre à Valcourt récupérer deux motoneiges que Bombardier nous avaient commanditées. C’était mon premier tournage en hiver et mon premier tournage à motoneige. J’avais beaucoup à apprendre. Partout sur notre parcours entre l’Abitibi et la Gaspésie, on rencontrait des gens qui nous accueillaient et nous faisaient découvrir leur coin de pays. La plupart du temps, c’étaient des membres de clubs de motoneige et d’associations touristiques régionales. La traversée du Québec à motoneige était en quelque sorte le prétexte à découvrir les attraits touristiques du Québec en hiver. Nicolas, le cousin Français, était notre public-cible. C’est Marie-Josée, la Québécoise, qui avait le mandat de lui faire découvrir, la neige, le froid, notre culture, nos traditions, notre faune, etc. Je vous assure qu’on lui en a fait voir de toutes les couleurs… chanter  du Richard Desjardins, voir des loups, des ours, des momies sur les Monts Vallin, pêcher sur la glace, se baigner dans un sauna nordique, etc. 

Mon meilleur souvenir, c’est au Colisée de Rimouski qu’il se trouve. Dans le 10è épisode consacré à la traversée du Bas St-Laurent, nous avions amené Nicolas sur la glace entre deux périodes pour participer à un concours très répandu dans les arénas au Québec. On bouche le filet avec une planche de bois, mais on fait une petite ouverture dans le bas. Le concurrent se place sur la ligne rouge et doit essayer de lancer la rondelle dans le but. Une chance sur mille! Hé bien, croyez-le ou non, Nicolas avait enfilé l’aiguille devant  4,500 spectateurs et il est devenu le héros de cette soirée. Ce qui est cocasse, c’est que ce soir-là, l’Océanic de Rimouski se faisait massacrer par les Olympiques de Hull et à un moment donné, la foule s’est mise à scander le nom de Nicolas pour qu’il endosse le chandail de l’équipe locale. J’entends encore résonner son nom dans l’amphithéâtre..Nicolas, Nicolas Nicolas! Ce n’était pas prévu au scénario,  mais c’était fantastique.

Ce fut un très beau tournage et je suis très fier de cette série qui fut diffusée à RDS au Québec et à TV5 International dans toute la francophonie.


Nicolas vit son heure de gloire au Colisée de Rimouski.



Dans le sauna nordique à la base de plein air de Pohénégamook, Marie-Josée l'a emporté haut la main.



« GOLF MINUTE »



Les amateurs de golf se souviennent peut-être de «Golf Minute», des conseils pratiques diffusés au Réseau des Sports pendant les tournois de golf. Nous en avons fait près d’une centaine. Le professionnel en titre était Daniel Levasseur et le tournage avait lieu dans les magnifiques décors du Club de golf Bic.



« LES VACANCES DE MARIE »

Voilà ma première production. Nous sommes en mai 1992. Je viens de quitter Radio-Canada et je me lance. À cette époque, je voulais faire découvrir au public québécois une des richesses de  l’Est du Québec, les rivières à saumon. Pour me démarquer des autres émissions de pêche, j’avais choisi une femme dans le rôle principal. Fait amusant, elle s’appelait Anne-Marie, mais j’avais choisi le titre bien avant de faire sa connaissance. La formule était un peu la même que celle de Val-d’Or / Percé, c’est-à-dire qu’il y avait un volet touristique consacré à la découverte de la région. Autrement dit, il n’y avait pas toujours un poisson au bout de la ligne comme dans la plupart des émissions de pêche de l’époque. Malgré tout, il nous fallait quand même au moins une capture pour faire une émission. En deux saisons, nous avons patrouillé tout l’Est du Québec des deux côtés du fleuve, nous avons produit 26 épisodes et ça nous est arrivé seulement une fois, une seule fois où après trois jours de pêche et de tournage, nous n’avions pas réussi à prendre un seul saumon.  J’appelle ça  la chance du débutant car je connais bien des pêcheurs de saumon qui reviennent bredouille à la maison. 

C’est sur ce tournage que je suis devenu caméraman. En effet, pour des raisons personnelles, le caméraman qui travaillait avec moi avait quitté le tournage subitement  et je m’étais retrouvé seul en pleine nature, en pleine action si je puis dire. J’ai pris la caméra et j’ai tourné. Il n’y avait pas d’autre alternative. J’ai fait mes premières armes comme caméraman bien malgré moi. Cette journée-là, je me suis ennuyé de ma mère, mais avec le recul toutefois, je dirais que cette mésaventure m’a plutôt bien servi.

Voilà comment toute cette histoire a commencé et ça dure maintenant depuis 19 ans.

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